Arthur CONAN DOYLE




Sir Arthur Conan Doyle est avant tout connu pour ses talents de romancier et plus particulièrement comme le créateur de Sherlock Holmes mais beaucoup sont surpris en apprenant qu’il fut aussi un ardent défenseur de la cause spirite.

Etudiant en médecine, il assiste alors à des séances de spiritisme et côtoie des médiums mais il se consacrera d’abord à sa carrière de médecin puis à sa carrière d’écrivain, d’historien et de journaliste de guerre pour enfin revenir au spiritisme pendant les trente dernières années de sa vie. Sa conviction sera acquise lors d’une réunion où son fils, mort à la guerre, se manifestera.

Dès lors livres, conférences et expérimentations s’enchaîneront aussi bien en Europe qu’en Amérique pour clamer la vie dans l’au-delà.

D’origine irlandaise avec quelques ancêtres français du côté maternelle, son père est conservateur des monuments historiques à Edimbourg, sa mère Mary est cultivée et sensible. Arthur Conan Doyle naît le 22 mai 1859 à Edimbourg, il est le second enfant de Charles et Mary.
Dès l’âge de 6 ou 8 ans, il écrit et illustre avec ses propres dessins une « histoire du tigre du Bengale ».

Durant son adolescence, il se prend de passion pour la littérature française avec Jules Verne et fonde la revue de l’école : « Le figaro de Stonyhurst ».
en été 1875, il obtient son examen de fin d’études et part ensuite pendant un an suivre des études en Autriche.. il rentre ensuite à la faculté de médecine d’Edimbourg et reste donc près de sa famille pendant les cinq années d’études.

Toutefois, il doit trouver de l’argent pour payer ses études, il écrit des nouvelles dans des revues.
En 1880, il profite d’un poste de médecin pour voyager.
De retour chez lui pour ses examens, il écrit et publie trois nouveaux récits d’aventure.
A 23 ans, il devient maître en chirurgie.

Comme médecin, il connaît des débuts difficiles qui n’entament pas son optimisme et prend même charge son jeune frère.
En 1885, il se marie avec Luise Hawkins.
En 1886, il hésite à quitter la médecine pour sa carrière d’écrivain mais se spécialise néanmoins en ophtalmologie.
En 1889, naît Marie-Louise et fait la connaissance d’Oscar Wilde qui va éditer les premiers aventures de Sherlock Holmes. Il décide de renoncer à la médecine. Sa femme est atteinte de la tuberculose et il s’en occupera pendant dix ans.

En 1899, il s’engage dans le conflit d’Afrique du sud et devient correspondant de guerre.
Il devient responsable d’un hôpital militaire .
En 1907, il épouse Jane Leckie et ont un fils : Denis.
Dès 1911, il alerte l’opinion publique d’un risque de conflit en Europe.
Il a alors 55 ans et sa demande d’engagement est rejetée

Il est très attiré par le spiritisme et notamment les séances de tables tournantes.
A l’occasion d’une interview, il déclare :
« je ne parle pas de ce que je crois ou de ce que je pense. Il y a une énorme différence, croyez-moi entre croire et savoir. je parle des choses que j’ai touchées, que j’ai vues, que j’ai entendues de mes propres oreilles et toujours en présence de témoins pour être à l’abri des hallucinations. »

Il est impressionné par la médiumnité, il étudie avec un ami archtecte, Mr Ball, un médium professionnel : Mr Horstead pendant six séances.

Il est surtout en recherche de preuves si bien qu’il adhère en 1891 à la Société de recherches psychologiques.
Il enquête sur des récits de maisons hantées car les journaux révèlent régulièrement des cas.
Lors de l’une de ses enquêtes, il doit se déplacer avec deux autres membres sur les lieux d’une maison dite hantée.
Ils y passent la nuit et quelques temps plus tard, ils découvrent des ossements humains dans la cave.

Son adhésion officielle au spiritisme se situe après la guerre. Il reçoit la preuve tant attendue lors d’une séance d’écriture automatique, le médium qui est alors la meilleure amie de sa femme, reçoit un message de son beau-frère Malcom mort à la guerre et son fils.

Il sera l’ami de Frédéric Myers, a une haute estime pour Léon Denis et traduira même un de ses livres « Jeanne d’Arc médium ».

Il ouvre avec sa fille Marie dans Victoria Street à Londres une librairie spirite où il édite aussi ses propres ouvrages. Cela lui évite d’être censuré.

Il sera plusieurs fois Président des congrès spirites internationaux représentant 27 pays.
Au congrès de 1928, il rend hommage à Léon Denis. Cette même année, il étudie l’ectoplasme et la photo psychique dont une qu’il a prise lui-même où apparaît son fils.

Il reçoit de partout un courrier abondant, plus de 300 lettres par jour.
Un de ses amis a calculé ses déplacements qu’il a estimé à 80 000 kilomètres et vu 25 000 personnes.

Aux USA, il propose un édifice en mémoire des sœurs Fox par l’intermédiaire des journaux et met de sa poche pour finir cette édifice.

En 1929, il avait visité successivement pour ses conférences la Hollande, la Belgique, le Danemark, la Norvège, la Suède . Voyages dont il revint très épuisé et il subit une première attaque mais d’autres déplacements suivront car il refuse de se reposer.

Il s’éteint le 7 juillet 1930 assis dans son fauteuil et accomplit alors son dernier voyage.